Le 08 novembre 2022
Comment la Banque Palatine veut faire du télétravail un élément de marque employeur
"Comment la Banque Palatine veut faire du télétravail une marque employeur" tel est le titre de l'article paru dans le média en ligne InfoRHSocial le 13 septembre dernier, à la suite de l'interview que nous avons pu donner auprès de Steve Caroff, Responsable dans le département RH chez Banque Palatine.
Afin d'encadrer la mise en place du télétravail au sein de son entreprise, La Banque Palatine a fait le choix de notre solution BeeMyFlex en novembre 2021. Après une première phase de test, notre application a été adoptée.
À l'été 2022, nous avons interviewé Steve Caroff pour comprendre comment s'était mis en place le télétravail au sein de sa structure. Nous vous partageons ses réponses et l'expérience de la Banque Palatine. Un bel exemple d'entreprise qui a su devenir flex et s'équiper pour faire de cette transition hybride au sein de son organisation, une force.
Retrouvez l'interview complète par ici :
Question 1 : Le développement du télétravail s’est accéléré avec la crise sanitaire de 2020-2021. Comment avez-vous appréhendé ce nouveau mode de travail au sein de la Banque Palatine ?
« La question de la mise en place du télétravail était déjà un sujet de réflexion au sein de la Banque
Palatine avant la crise sanitaire de mars 2020. Dès 2018 la Banque avait expérimenté cette forme
d’organisation de travail auprès de certains collaborateurs. Mais bien sûr la mise en télétravail
massive au printemps 2020, a eu des effets accélérateurs sur la réflexion de la Banque. Dès le
mois de juillet 2020, un accord de 18 mois était signé avec les organisations syndicales afin d’élargir
le champ d’application à la quasi-totalité des collaborateurs. Si le télétravail a été une obligation
durant les périodes de confinement, la Banque s’est rapidement rendu compte qu’il s’opérait
une mutation des formes de travail et que l’encadrer était nécessaire pour la faire perdurer. »
Question 2 : Quelles sont les difficultés que vous avez rencontré lors de la mise en place de
l’organisation hybride du travail au sein de la Banque Palatine ?
« La principale difficulté est de trouver le bon positionnement du curseur eu égard au nombre de
jours qui peuvent, qui doivent, être télétravaillés. Cela d’autant plus que la Banque Palatine a
nécessairement des contraintes de présence vis-à-vis de ses clients du fait de la nature de son
activité, mais également parfois des contraintes métiers et ou réglementaires rendant difficile,
voire impossible, le télétravail. Il a donc fallu, auprès des organisations syndicales et des collaborateurs,
faire preuve de pédagogie afin de faire adhérer au principe selon lequel si le télétravail à
100% lors des phases de confinement avait pu fonctionner, ce n’était pas pour autant un modèle
viable sur le long terme.»
Question 3 : Vous avez choisi BeeMyFlex pour piloter votre organisation hybride du travail et
vous l’utilisez depuis maintenant neuf mois. Pourquoi avez-vous besoin d’une
telle solution ? Quels sont les bénéfices que vous en tirez ?
« Une fois l’accord de télétravail accepté de tous, il nous fallait disposer d’outils afin de pouvoir
proposer aux collaborateurs, la mise à jour et le suivi de leurs plannings, selon ces nouvelles
modalités de travail, c’est à dire en présentiel et en distanciel. Mais aussi, pour l’entreprise, afin de
pouvoir suivre cette nouvelle organisation et le respect de notre accord. L’outil de gestion des
congés et autres absences a un temps été utilisé. Mais la gestion de ce type d’organisation du
travail n’est pas son objet premier, et l’ergonomie n’était pas au rendez-vous, tant pour nos collaborateurs au quotidien, que pour l’entreprise en matière de suivi et reporting. Nous recherchions
donc un outil plus flexible, intuitif et ergonomique.
Nous avons donc exploré d’autres solutions et BeeMyflex est rapidement apparu dans notre
recherche. S’il fallait mettre en place un « outil de plus » à disposition de nos collaborateurs, il
fallait que tant sur les fonctionnalités que sur le gain de temps pour la mise à jour, nos collaborateurs
soient gagnants. C’est le cas avec la solution BeeMyFlex qui est interfacée avec notre outil
de gestion de la paie et qui permet, de par son ergonomie et sa conception, une mise à jour rapide
et intuitive des plannings. Désormais nos 1 200 collaborateurs l’utilisent chaque jour depuis
novembre 2021 et ce choix semble bien correspondre à notre modèle. »»
Question 4 : Dans l’actualité, on parle beaucoup de la grande démission. Les entreprises ont
de plus en plus de mal à recruter. En quoi la flexibilité au travers du télétravail
est un atout pour elles et pour la vôtre ?
« La crise sanitaire du printemps 2020 a sans conteste eu des effets de bord économiques et
sociaux. S’agissant de ces derniers, l’arrivée massive du télétravail dans les entreprises est devenue
une sorte de norme. Et il est très fréquent que ce sujet s’invite désormais dans les entretiens
de recrutement, là où il n’apparaissait quasiment pas avant l’année 2020. Avoir une organisation
du travail flexible permettant le télétravail ou le travail sur site déporté est donc un plus lorsque
on souhaite attirer de nouveau collaborateurs, voire pour fidéliser les collaborateurs déjà
présents. Et pouvoir proposer une solution telle que BeeMyFlex pour l’accompagner est également
un plus.»
Question 5 : Comment voyez-vous l’évolution du modèle de travail des entreprises dans les
prochaines années ? Quels sont les nouveaux enjeux ?
« Le télétravail apporte indéniablement des effets positifs, s’il est maitrisé et encadré. Le printemps
2020 l’a démontré : un télétravail à temps plein, ou dont le rythme serait subit plutôt que
choisit n’a rien de positif. Au contraire, il est source de rupture du lien social, il peut également être
source d’isolement ou de démotivation si l’apport du collectif de travail n’est plus présent. Les
enjeux seront donc de conserver la flexibilité nécessaire et qui devra être tout autant bénéfique
aux collaborateurs qu’aux entreprises. En effet, comme le dit l’adage : « le bonheur des uns
s’arrête là où commence le malheur des autres ». Ainsi, la flexibilité apportée aux collaborateurs
ne doit pas se faire au détriment de l’exigence que peuvent avoir les entreprises envers leurs
collaborateurs. Mais la réciproque est tout aussi vraie.
Au sein de la Banque Palatine, après un premier accord de 18 mois, nous avons opté pour un
nouvel accord temporaire de 12 mois. La raison est très simple : sur la période d’application de
notre premier accord, si nous avons pu apprendre un peu de la pratique du télétravail, les conditions
sanitaires n’ont pas permis d’expérimenter suffisamment longtemps notre dispositif du fait
des confinements successifs et autres préconisations de télétravail massif que nous avons bien
sûr respectées. Avec l’amélioration des conditions sanitaires, nous pouvons enfin mettre en
oeuvre, depuis mars 2022, les dispositions de notre accord. En 2023, nous en tirerons les leçons
afin de négocier, cette fois, un accord qui devrait être pérenne.»
Question 6 : Cela fait désormais plusieurs mois que la solution BeeMyFlex est déployée au
sein de la Banque Palatine et utilisée par l’ensemble des collaborateurs.
Quels sont les premiers retours terrain et constats ?
« En effet, la solution a été testée lors de nos essais RH, avant d’être déployée au sein de la
Banque, à partir de novembre 2021. L’application semble être bien adaptée pour tous, la prise en
main est facile. Avec l’intégration de Zenpark Pro Flex dans l’appli, les collaborateurs peuvent
facilement réserver leurs places de parking lorsqu’ils vont au bureau. La mise en oeuvre de l’application
semble bien faciliter les remontées terrain et l’organisation pour tous.»
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Un grand merci à Steve Caroff de Banque Palatine pour nous avoir accordé cette interview et partagé ces informations enrichissantes en matière de travail flex.
Retrouvez cette version de l'interview en communique de presse par ici : voir le communiqué
À bientôt pour d'autres partages flex ! 🚀✌