ARTICLE DU 16 MAI 2022

Le phénomène de grande démission : quels impacts pour l’organisation du travail  au sein des entreprises ?

Lorsqu’on parle de “la grande démission”, cela vous évoque-t-il quelque chose ? On a découvert ce phénomène aux États-Unis à la suite de la crise sanitaire des deux dernières années.

Les chiffres sont mêmes inquiétants : 48 millions d’américains ont démissionné depuis mars 2020. On constate une vague de démissions et de reconversions professionnelles qui s’explique par l’insatisfaction croissante des salariés et leur mal-être au travail.

Malheureusement, la France n’est pas épargnée par ce phénomène. Cela fait même un moment que les entreprises se trouvent face à une pénurie de candidats au recrutement, et aux nombreux salariés qui démissionnent de leurs postes.

Selon Manpower, 90% des entreprises françaises estiment rencontrer des difficultés pour recruter de nouveaux talents.

Afin de pallier cette crise touchant divers secteurs d’activités, il est essentiel de comprendre ce phénomène et revoir la notion de l’organisation du travail au sein des entreprises. On continuera à le répéter : “le travail hybride pour tous, c’est maintenant !”

La France, victime de la “grande démission” ?

Alors que la “grande démission” fait des ravages aux États-Unis, où se trouve le curseur en France ?

Le média Parlons RH nous communique ces chiffres : “en juillet 2021, le nombre de démissions de salariés en CDI était supérieur de 19,4 % à celui observé en 2019, d’après la DARES ; et dans le même temps, les ruptures anticipées de CDD ont enregistré 25,8 % d’augmentation en deux ans”.

En 2021, 386 000 français ont démissionné au cours du deuxième trimestre, cela a continué à augmenter au troisième trimestre avec 445 000 démissions (sources Le Parisien).

Ces chiffres témoignent d’un changement de priorité des salariés, face à leurs emplois et leurs conditions en entreprise.

Cependant, on ne peut pas vraiment parler de “grande démission”. La situation du marché de l’emploi est très différente aux États-Unis, et en France cela fait un moment qu’on remarque une pénurie d’emplois.

La grande démission cache un phénomène de fond, celui de l’augmentation des personnes présentant des signes liés aux risques psychosociaux. Le confinement en est la cause directe. À la suite de la crise du COVID-19, le travail à distance ou en activité partielle s’est largement démocratisé, ce qui a créé une nouvelle interrogation des salariés sur leur bien-être au travail. Beaucoup de salariés ont craqué, et nombreux sont ceux qui ont ressenti une véritable baisse de motivation et d’intérêt pour leur entreprise.

À présent, les Français recherchent un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Ils deviennent plus exigeants en demandant de meilleures conditions de travail, de salaires et de valorisation de leurs tâches.

La Tribune nous explique : “un Français sur deux songerait à se reconvertir. »

Alors comment les entreprises peuvent faire pour retenir leurs talents au sein de leur organisation ? Faut-il proposer plus de flexibilité à ses employés, au risque de les perdre définitivement, et de subir leur démission ?...

Le monde du travail va connaitre un réel changement...

Il est temps pour vous de voir loin, d’investir dans l’avenir. Ce phénomène a eu un réel impact sur les méthodes de travail, notamment de management, et a soulevé de nombreux problèmes. C’est l’occasion pour les organisations de promouvoir le changement, la transformation et l’évolution des nouveaux modes de travail, en commençant par sa culture d’entreprise.

Selon une étude publiée par Microsoft, à l'échelle mondiale, 41 % des salariés envisageraient de quitter leur employeur actuel au cours de l'année 2022. Un projet déjà devenu réalité pour une kyrielle de jeunes travailleurs. En Europe de l'Ouest, 20 % des Millenials auraient en effet abandonné leurs fonctions en 2020.

Que ce soit l’augmentation en flèche des RPS au sein des entreprises françaises, ou encore la montée des “départs volontaires”, ces phénomènes prennent racine dans les mauvaises techniques de management. Il faut penser l’organisation du travail plus moderne, puisque les attentes des salariés ont changé.

 

Il faut :

• Développer la culture et l’identité de l’entreprise en France, pour donner un sens à chaque activité et mission d’une organisation.

• Prendre en compte les attentes de vos futurs salariés. Ils recherchent un management innovant et responsable qui s’appuie sur la confiance. Point essentiel pour se sentir reconnu et valorisé.

• Faire appel aux bons outils pour s’adapter à la flexibilité des nouveaux modes de travail de l’entreprise.

Le travail hybride, la solution ?

“Prendre en compte les attentes de vos futurs salariés.” Parmi celles-ci, il y a la nécessité d’instaurer un équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle.

Activ Horizon explique que “nombreux sont ceux qui souhaitent une adaptation des horaires, et qui aimeraient disposer d’espaces de travail flexibles et hybrides en partageant leur temps entre télétravail et présentiel dans l’entreprise.”

Selon, une étude du gouvernement en février 2021, 61% des français voudraient avoir recours au télétravail. De nombreux collaborateurs ont été satisfaits par le travail hybride, et souhaitent continuer à en bénéficier. En résidant loin des grandes villes et de leur lieu de travail, la flexibilité au travers du télétravail leur permet d’éviter l’excès et le cumul des trajets ou encore de devoir troquer leur superficie confortable par des plus petits logements à la périphérie des bureaux.

En quelques chiffres... (source : Malakoff Humanis)

• 38% de salariés français pratiquaient le télétravail fin 2021.

• ½ des salariés français souhaite travailler en mode hybride.

• 48% d’entre eux veulent un télétravail longue distance, dont 63% pour les moins de 35 ans.

• 63% des dirigeants pensent que le travail hybride va se développer.

• 84% d’entre eux veulent la déployer au sein de leur entreprise.

• 56% des salariés estiment que l’organisation des entreprises n’est pas assez adaptée à cette forme de travail

• Dont 80% des dirigeants.

 

Il faut donc utiliser des outils de travail qui offre cette flexibilité comme BeeMyFlex.

Avec “la nouvelle ère hybride”, BeeMyflex accompagne les entreprises à organiser leur modèle de travail hybride.  Ses fonctionnalités permettent entre autres de réserver en avance une place au bureau, et avoir une visibilité sur le planning de ses collaborateurs. En d’autres termes il est facile de savoir où se trouve les personnes avec qui on travaille sur un projet.

 

En conclusion, La flexibilité s’impose dans les entreprises. De nouvelles techniques managériales ne cessent de tendre vers le modèle hybride du travail. Seulement 36% des managers ont fait évoluer leurs pratiques managériales dans ce sens. Les améliorations ont consisté à accepter des nouvelles plages horaires au sein des équipes, mieux organiser l’emploi du temps entre le télétravail et le présentiel, et organiser des réunions d’équipes plus régulières. Oui, on ne cesse de le répéter et on continuera à vous le dire : “le travail hybride pour tous, c’est maintenant !”